la musique fait voyager dans un peu tout les espaces , voiçi un petit cd malgache qui m'a plu c'est babata présenté comme un disque de folk "yiki" c'est plus complexe d'après l'écoute subjective que j'en ai , en effet c'est un chanteur bien précis qui inventé en parti son instrument à cordes fait avec ses fils de pêche en nylon , il vit en pêchant et en allant livrer des villages de pêcheur le long d'une côte montagneuse , il entend uniquement la radio sud africaine les autres sont impossible à capter . Voici un homme isolé de sa culture des siens qui va de village recueillir leurs histoires en faire des sortes slam avec un accent dylanien il y a une parenté lointaine avec les talking blues des folkeux , bref il est perdu et retrouvé dans l'art il s'agit d'un artiste non du tenant d'une tradition , c'est juste un futur folklore malgache possible ...c'est dans cette anomie , cette perte de référence que se recrée des offres nouvelles , l'artiste c'est une sorte d'éclair répondant aux étranges lois du chaos
pourquoi entre le ciel et le sol se crée cette déchirure de lumière pourquoi à partir de là jusqu'à tel endroit c'est la friction , l'instabilité qui rend possible et possible seulement quelque chose . Cette atome de "possible" est par "essence" poétique , ce qui m'amène au fait qu'un énarque ne sera jamais un gestionnaire du génie artistique , ça se fait dans le malheur : Détroit , Vienne , berlin , pékin aujourd'hui c'est des villes durs et des vies dures et ça le commissaire au plan ne pourra l'organiser avec résultats chiffrés à la clef , babata est plus artiste que beaucoup de gens qui se gargarisent de titres par içi .Une flamme idéaliste d'essence avant l'existence dans un monde matérialiste , une énergie inverse vouée à sa perte , à se briser à contre courant mais à triompher dans son héroïsme